Qui vit, est en vie (opposé à mort).
— Le Robert
Êtres et relations qui évoluent avec leur milieu
Aux marges des glaciers, le vivant se réorganise. Plantes pionnières, mousses, lichens, micro-organismes, insectes: des oasis apparaissent en quelques années. Le retrait du glacier révèle un laboratoire à ciel ouvert où les espèces colonisent, s’adaptent ou disparaissent. Ce dôme interroge ce mouvement permanent entre effacement et recomposition.
Le vivant reconfigure en continu les conditions d’habitabilité des milieux. Il témoigne à la fois de la fragilité et de la puissance adaptative des écosystèmes alpins. Observer ces dynamiques, c’est apprendre du vivant ses capacités d’ajustement et ses stratégies de survie.
Repenser une vision anthropocentrée implique de reconnaître les êtres non humains comme porteurs d’intérêts propres, et de droits à cohabiter.
Thématiques
- Plantes pionnières
- Micro-écosystèmes
- Faune et flore
- Adaptation et stress écologique
- Marges libérées et sols post-glaciaires
- Oasis émergentes
- Fragilité et résilience
Habitabilité des milieux - Restauration écologique
Adaptation du vivant humain / non-humain - Habitabilité des milieux pour le vivant
- Partage des territoires, cohabitation inter-espèces
- Déséquilibre anthropocentré et rééquilibrage du vivant
Projets
➔ Adaptabilis: habitabilité des territoires, répartition des espaces terrestres, cohabitation vivant humain / non-humain, équilibre fragile des écosystèmes.
➔ Oasis: micro-végétal, colonisation du minéral
➔ Écho3: trajectoires des plantes alpines.
➔ Marges d’un jardin: cohabitations urbaines, îlot de fraîcheur, prairie
➔ The blue artery: dynamique rivière-territoire-humain.
➔ Survie: vivant humain et non-humain en co-adaptation
➔ Les gouttes de joie: ressource intérieure, énergie psychique
➔ Route des Alpes et expéditions: observation in situ
Gestes
- Observer le petit, l’infime, le non spectaculaire
- Identifier et cartographier le vivant
- Documenter la modification des territoires
- Accueillir le vivant comme interlocuteur
- Mettre autour d’une table des positions divergentes
- Visualiser les tensions entre milieux, usages et espèces
- Faire de l’exposition un lieu de négociation symbolique
- Représenter la voix du vivant non-humain
- Décentrer le regard humain
- Cultiver une posture non-dominante
